A propos

Un peu de mon histoire

Si je devais me demander où tout a commencé je parlerai du souvenir le plus clair que j’ai en tête… Celui de ce petit cahier d’écolier et de stylos de couleurs dans la salle à manger de ma grand-mère paternelle. Je dessinais des petites nanas en armures…

Finalement, en écrivant ces premières lignes, je crois que tout a commencé bien avant… Peut être dans le ventre de maman quand papa composait sa musique ?

Où, était-ce à la maison quand je voyais les œuvres de mon père accrochées au salon ?
Ses réalisations si belles et puissantes qu’elles ont probablement allumé en moins, le feu divin de l’art !

Mais si tout avait commencé à mes 18 ans ? Quand mes parents m’ont offert mon premier tatouage à l’époque où ce n’était pas aussi répandu qu’aujourd’hui ?

J’ai toujours griffonné sur un bout de papier et c’est à partir de l’université que j’ai commencé à tout conserver. J’ai des pages et des brouillons à ne plus quoi en faire dans des pochettes par-ci, par-là.

Ma première victime visible fût probablement la porte de ma chambre sur laquelle j’avais dessiné de petits dragons qui pourraient s’apparenter à un tatouage…

Diplôme de psychologue en poche, j’avance dans la vie sans vraiment me poser de questions. Je gratte ma guitare et gribouille. Les réunions de travail sont aussi l’occasion de continuer à dessiner. Je m’adonne au crayons aquarellables, à la gouache, à l’acrylique, à la calligraphie dans mes moments de loisirs. Les possibles sont sans fin et le besoin de retourner sur mes réalisations m’obsède toute la journée…

Tout compte fait, et si le point de départ de cette grande aventure était cette discussion avec ma collègue de travail qui me dit que je devrais penser à faire du tatouage. Parce que ce que je dessine s’y prêterait bien…

Ah non, du tout, et si le coup de foudre pour cet art était en lien avec le coup de foudre de mon cœur, le jour où mon amour… qui deviendra le père de mon fils et mon mari m’a dit : « Je n’ai pas voulu fouiller mais, je suis tombé sur ta pochette dans laquelle il y a tous tes dessins, tu devrais continuer, tu as du talent. Et si je t’apprenais à tatouer ? »

Le crayon à la main, je dessine mon premier tatouage, le démographe à la main, je lui fais mon premier tattoo.

Évidence…

Je crois bien que l’art a toujours fait partie de ma vie, et a toujours occupé une grande partie de mon être. Mais qu’est ce qui détermine l’origine de ma passion pour l’art du démographe et de la peau ?

Probablement tout cela !